mary lynn leblanc est reconnaissante de ne pas avoir su que son parcours contre le cancer de la peau serait aussi « long et difficile » qu’il l’a été lorsqu’on lui a diagnostiqué un mélanome il y a quatre ans. elle était « déjà assez effrayée ».
à cette époque, elle venait de prendre sa retraite après une carrière enrichissante d’enseignante dans une école publique de toronto et avait déménagé à london pour se rapprocher de ses enfants et de ses petits-enfants. elle a alors remarqué qu’un grain de beauté situé sur son épaule, qui avait déjà fait l’objet d’une biopsie, devenait plus irrégulier sur les bords et saignait.
peu de temps après avoir consulté un dermatologue, on lui a diagnostiqué un mélanome nodulaire, un type agressif de cancer de la peau. madame leblanc a été « choqué » par le diagnostic. « j’étais la personne qui ne tombait jamais malade », déclare la septuagénaire.
le diagnostic de mélanome nodulaire de mary lynn leblanc a été un choc. geoff robins
depuis, elle a subi trois interventions chirurgicales. la première a consisté à retirer une masse importante dans son dos, là où le mélanome s’était propagé. celui-ci est réapparu dans le tissu cicatriciel et a été retiré avant de se propager aux poumons.
« je n’obtiendrai jamais un diagnostic sans cancer », dit-elle. même si j’ai passé plusieurs scanners qui n’ont rien montré de dangereux après mes opérations, on ne me dit jamais : « félicitations, vous n’avez plus de cancer ». on m’affirme plutôt qu’il n’y a aucune preuve de la maladie ».