le défi pour raymond, et les autres personnes qui doivent composer avec la maladie, est de rester à l’abri des infections. « la leucémie lymphoïde chronique est un cancer du système immunitaire », souligne-t-il. « donc plus les années passent, plus le risque d’infection devient la principale menace à la survie. c’est pourquoi la covid-19 était et reste une préoccupation. »
selon un rapport de la société canadienne du cancer, la progression du taux de survie à 5 ans pour les cancers du sang les plus courants a surpassé celle des autres cancers : pour la leucémie, ce taux est passé de 43 % à 59 %, pour le lymphome non hodgkinien, de 49 % à 68 %, et pour le myélome multiple, de 27 % à 44 %.
selon la dre carolyn owen, hématologue à la cumming school of medicine de calgary, ces taux sont attribuables à nos connaissances des cancers du sang et à la manière de les traiter.
« nous disposons de tests génétiques qui nous permettent de savoir si une personne présente des mutations génétiques pertinentes qui peuvent prédire les résultats », indique la dre owen.
bien que raymond ait suivi un traitement, c’était difficile pour lui de trouver de l’information précise, fiable et à jour au moment où il a reçu son diagnostic. c’est ainsi qu’au beau milieu de son traitement, raymond est devenu membre du conseil d’administration du groupe de défense des patients llc canada. il siège maintenant comme président du conseil d’administration.